31/08/2013

Comme une horloge

Dans ce train me ramenant chez moi,
Mon esprit divague lentement,
Un visage dans mon cœur en émoi,
Une espèce de petit picotement.

4 jours, c’est le temps qu’il m’a fallut
Pour m’habituer brièvement,
Tel un curieux élève assidu
A ces quelques délicieux moments.

Volupté et affection sont les mots
Que je retiendrais de ce séjour,
Des larmes coulant à flots,
Je me sépare de cet amour.

Par delà la fenêtre s’étend l’horizon,
Celui là même que l’on regardait
Ensemble il y a quelque heure
Nos cœurs serrés ensemble

Tout cela me rappelle l’émotion
Et la joie de te contempler,
De mes yeux admirateurs,
Celle à qui nulle ne ressemble.

Mon cœur et ta montre battent
A l’unisson, ils décomptent tout deux
Le temps qui nous sépare de la date
Où je pourrais de nouveau admirer tes yeux

Tels deux objets liés l’un à l’autres
Ils sont constamment inséparables
Comme nos deux insignifiants êtres
Dont l’amour est inaltérable.




Archibald.W